Histoire

Antiquité

En 1982 a été découverte une magnifique inscription latine dédiant, sous le règne de l’empereur Auguste (27 av. / 14 ap. J.-C.), un mausolée à Aulus Pompeius Fronto, fils de Sextus, de la tribu des Voltinia, et signée les Voconces. Aujourd’hui installée devant les locaux de l’Office de Tourisme, cette inscription ornait un mausolée circulaire de 25m de diamètre proche du Pas de Romanon, rotonde haute d’une dizaine de mètres.


Saint Géraud et l’église de Saillans

 

 

 

 

 

 

 

 


Le temple

 


L’origine des armes de Saillans

L’héraldique est la science des armoiries (ou armes).
Elle est très codifiée et utilise un vocabulaire très spécifique.

 

Quelques définitions :

  • Armoiries ou armes : ensemble qui comprend l’écu + les figures + les devises + tous les ornements extérieurs
  • Blason : ensemble de couleurs et/ou dessins apposés sur un écu
  • Partition : division régulière en plusieurs zones géométriques d’un écu
  • Denché : définit une ligne brisée en dents espacées
  • Emanché : définit une ligne brisée d’angles sortants et rentrants
  • Or : couleur jaune
  • Sinople : couleur verte

Un écu se regarde comme une personne : son côté droit (dextre) est à la gauche de celui qui regarde et son côté gauche (senestre) à la droite.
La description d’un écu divisé en partition commence par la partie la plus élevée et/ou la plus à droite.

Le village de Saillans doit son essor à l’édification par Géraud d’Aurillac d’un monastère à la fin du IXème siècle à l’emplacement où sera construite l’église actuelle datant du XIIème siècle (cf les articles sur l’église St Géraud et sur le personnage de St Géraud).
Depuis 1061 le village utilisait les armes issues du comte Géraud. Au XIVème siècle, les notables de Saillans prirent la décision de choisir comme armoiries une partie des armes du chapitre de Saint Géraud d’Aurillac : l’écu avec sa partition.

La ligne brisée de la partition de l’écu a évoluée : d’une ligne à plusieurs dents elle est maintenant représentée par une ligne de 4 angles sortants du côté droit (dextre) de couleur jaune (or).

Blason de Saillans sur le fauteuil du maire dans la salle du conseil municipal
Il est sommé d’une couronne comtale (référence à Géraud, comte d’Aurillac)

 

 

Blason actuellement utilisé
Le blason de Saillans est décrit de plusieurs façons :
– Parti denché d’or et de sinople
– Parti émanché de 4 pièces d’or sur sinople
– Parti, au 1 d’or à la bordure denchée -ou émanchée- (de 3 pièces et 2 demies) de sinople, au 2 de sinople à la bordure denchée -ou émanchée- (de 4 pièces) d’or

 


Rue de Bonne

Quel point commun unit la rue de Bonne avec le blason sculpté ornant la façade de la maison située au n°3 de la rue des remparts ? Réponse


Michel Estour

Un évènement tragique à Saillans : les émeutes de 1764. Michel Estour en a été l’acteur principal et il a donné son nom à une ruelle. Qui était-il ?

 

 

 


Jean-Pierre Archinard

Une ruelle à Saillans et une rue à Crest portent le nom de Jean-Pierre Archinard  Qui était-il ?

 

 

 


Le capitaine Victor Deneyrol

Le capitaine Deneyrol est honoré sur le monument de la Marianne, place de la République, et une ruelle porte son nom dans le centre Bourg. Qui était-il ?

 

 

 


Léon Langlais : un poète saillanson

De son vrai nom Léon Eymard, il a écrit des poèmes en patois. Qui était-il ?

 

 

 

 

Poèmes de Léon Langlais :

 


L’arrivée du chemin de fer à Saillans

L’histoire et la géographie d’un lieu sont aussi modelées par l’intervention de l’homme : en désenclavant la vallée de la Drôme, la ligne de chemin de fer Livron – Veynes conçue dès 1871 a participé à un renouveau d’activité à  Saillans.

 


Les ponts, les tunnels, les canaux…

 


Maurice Faure : un enfant de Saillans

Dossier M FAURE  Maurice-Louis Faure, né à Saillans (Drôme) le 7 janvier 1850 et mort dans la même ville le 8 décembre 1919,

 

 

 


Les maires de Saillans depuis 1789


La salle du conseil municipal

 


Honorine Giraud : une sacrée personnalité!

 

 


Histoire de la Marianne

 


L’âge de la soie au début du XXème siècle

Usine à soie 1909

 

 

 

 

 

Sortie des usines

 

 

 

 

 


Guerre de 1914-18

 


Guerre de 1939-45

 

Qui était Mathilde Roussier?

Pendant la seconde guerre mondiale, la production allemande de fonte et d’acier ne suffisait plus à alimenter les usines d’armement du 3ème Reich et à soutenir l’effort de guerre. Les autorités allemandes décidèrent de récupérer tous les objets en métal non ferreux des pays occupés. En juillet 1942, le buste de la Marianne fut déboulonné par un artisan local (elle était sur son socle actuel au centre de la place du Prieuré d’en bas) et entreposé au rez de chaussée de la mairie avant d’être dirigé vers une fonderie de l’est de la France.
Mais le docteur Louis Ilaire, Alexis Brachet et Louis Samuel, animés par des idéaux républicains, décidèrent de la soustraire au triste sort qui lui était promis.
Dans la nuit, ils enlevèrent Marianne et la cachèrent au fond d’un puits, dans la cave du café du Commerce aujourd’hui démoli.

La propriétaire de ce café s’appelait Mathilde Roussier.
(Une plaque lui rendant hommage a été apposée sur la stèle de la Marianne en mars 2010 au cours d’une cérémonie présidée par le maire de l’époque François Pegon).

 


Le 21 juillet 1944, les Allemands qui montent à l’Assaut des Maquis du Vercors, sont d’abord attaqués par la Compagnie Chapoutat et subissent de lourdes pertes au pont des Grands Chenaux entre Aouste sur Sye et Blacons.

Remontant la Vallée de la Drôme, ils se heurtent en début d’après-midi à la Compagnie Pons en position des deux côtés de la rivière Drôme et le long de la route départementale entre Saillans et Espenel. Ce dernier village va payer un lourd tribut et être complètement incendié par l’ennemi.

Dans la nuit du 21 au 22 décembre 1944, un groupe de Résistants sabote la voie ferrée de la ligne Paris-Briançon, à Vercheny. Le train qui contient de nombreux permissionnaires allemands, déraille.

En représailles, l’ennemi arrête 57 hommes des villages de Barsac, Pontaix, Sainte Croix et Vercheny. 37 d’entre eux ne survivront pas à la déportation dans les camps de concentration nazis.

 

Lire également les engagements militaires majeurs de juillet 1944 de Guy Giraud

(crédit Musée de la Résistance en ligne)


Un héros “ordinaire”

Maurice ALBERT est né le 25 mars 1906 à Saillans, fils d’Henri Eugène ALBERT maréchal ferrand et de Marie Louise Thomé. Maurice exerce le métier de cantonnier.

En 1927 il fait  la campagne du Maroc au sein du 28ème tirailleur marocain. Démobilisé en 1939,  il rentre à l’Equipement.

Animé par un esprit patriotique ce père de 5 enfants rejoint le maquis en 1944 et fait partie de la 1ère compagnie FTP en qualité de sergent.

Il est tué par les Allemands le 22 Août 1944 à 15h  lors de la bataille de Montélimar au niveau du village de Cléon d’Andran.


Saillans à travers les années

Livre d’or de Saillans

Photos anciennes