Faune et Flore

Châtaignier des Bellieux
Bogues du châtaignier des Bellieux

 

 

 

 

Le célèbre châtaignier des Bellieux à Chastel-Arnaud.

Ce châtaignier, au Rif des Fauries, fait l’objet d’une attention particulière car il est vieux de plus de 700 ans. Avec ses 9,30 mètres de circonférence, il a été classé comme arbre remarquable de France.


Une flore bien spécifique

 

Lis Martagon

Plante vivace de 50 cm à 1 mètre, élancée ; feuilles toutes caulinaires (qui croissent sur la tige) , les inférieures et moyennes verticillées par 5-10 (insérés au même niveau, en cercle autour d’un axe);  les supérieures petites, alternes ; fleurs assez grandes, roses-violacées ponctuées de pourpre, penchées, inodores, 3-8 en grappe lâche bractéolée ; périanthe (ensemble des enveloppes qui assurent la protection des organes reproducteurs de la fleur à divisions fortement roulées et pubescentes en dehors ; style mince, déjeté, dépassant les étamines.

Saxifrage paniculée

Cette saxifrage est très fréquente sur les rochers des étages montagnard, alpin et subalpin. Elle se caractérise principalement par une rosette basale aux feuilles dentées et couvertes de calcaire.

«Saxifrage» signifie en latin «briseur de pierre», à mettre en relation avec l’utilisation ancienne d’une plante du genre pour soigner les calculs rénaux.


Une faune entre Vercors et méditerranée

Pendant presque toute sa vie, la cigale est une larve qui vit sous terre et qui n’a pas d’ailes. Elle creuse des galeries et se nourrit de la sève des arbres qu’elle suce à partir des racines. La cigale passe environ 10 ans à vivre sous terre.  Elle va se rapprocher de la surface lorsque la température monte au printemps.

Au début de l’été, elle sort de terre et grimpe sur un arbre. Son corps se fend au niveau du dos, et un insecte nouveau et radicalement différent s’extirpe de l’ancien corps, un insecte avec des ailes, de nombreuses mues se découvrent alors sur des arbres, des ficelles, tout support.

A la fin de l’été, toutes les cigales qu’on a entendues chanter seront mortes.

Mais avant, chaque femelle pond 400 à 500 œufs qu’elle dépose dans des séries de petits trous forés dans les branches et espacés de 1 cm.

A l’automne, des larves sortent de ces trous pour rejoindre le sol où elles s’enterrent et où elles vivront à leur tour pendant 10 ans…

Le gros paon nocturne

Le Saturnia pyri, de son nom latin, est  le plus grand papillon d’Europe (jusqu’à 15 cm d’envergure). Il est présent partout en France et plus généralement dans l’ouest et le sud de l’Europe.

Ses 4 ailes portent des ” ocelles”, sortes d’ “yeux” rappelant l’ornementation des plumes de la queue des paons.

Le Grand Paon a une particularité : il ne possède pas de trompe.
Ce papillon extraordinaire ne vit malheureusement en moyenne qu’une semaine faute de se nourrir… Cette courte période est consacrée à la reproduction.


Plus courant…

 

Le chevreuil, le plus petit cervidé européen, se pose en animal fin et gracieux. Au garrot, il dépasse difficilement les 70 centimètres ; il ne pèse pas plus de 30 à 35 kilos. Il porte une tache claire et érectile sur le fessier, que l’on nomme « le miroir». En hiver, elle apparaît blanche et en été, plutôt jaunâtre. Signe distinctif également notable : le chevreuil ne présente pas de queue.

 

 

 

Dossier reptiles “Vus à Saillans”

 

Repéré à la Bourque cet été 2022 :

 

http://www.parcsnationaux.fr/fr/des-connaissances/biodiversite/faune-emblematique/les-reptiles/le-lezard-ocelle

 

 

 

 

Photographié sur un mur de Saillans avril 2021

 


 

 

Connaissez-vous Lysandra Education et Environnement? Basée à Beaufort sur Gervanne, l’association LYSANDRA Education Environnement est un outil local d’animation, d’échange et d’accompagnement de projets au service du territoire de la Gervanne et de la vallée de la Drôme.

 


Bienvenue sur le site Faune-Drôme, la base de données naturalistes en ligne.

Une boîte à outils pour mieux connaître et protéger la biodiversité grâce à un espace cartographique
et des documents de synthèse (atlas, listes rouges…).

 


Pour en finir avec la polémique sur le loup ?

Retrouvez les articles de Bernard Foray-Roux dans le Crestois.

Ce dernier a du mal à faire accepter qu’il n’est ni “pro” ni “anti” loup. Pourtant celui que nous connaissons comme écrivain et conférencier mais qui reste, à la base, géographe et agronome de formation, entend bien rester en dehors des polémiques qu’il juge stériles, riches en violences mais pauvres en résultats.