Couvre-feu : des précisions

1) La pratique sportive des mineurs
A la suite des annonces du Premier ministre hier en conférence de presse, les activités sportives dans des établissements couverts (ERP type X) sont de nouveau interdites dès le samedi 16  janvier 2021 0h00 et pour une durée de 15 jours.
Néanmoins, les activités physiques et sportives pour les mineurs dans les équipements de plein air (ERP PA) sont maintenues dans le cadre scolaire et périscolaire (avec possibilité de déroger au couvre-feu de 18h00) et extra-scolaire (sans possibilité de déroger au couvre-feu).

2) Les conservatoires et écoles de musique
Les conservatoires et écoles de musique peuvent déroger à l’horaire de couvre-feu à 18h dans deux cas de figure :
– s’ils dispensent des cours dans le cadre scolaire ou périscolaire,
– s’ils dispensent des cours dans le cadre d’un cursus diplômant.
Dans tous les autres cas, et notamment l’activité extra-scolaire, il n’est pas possible de déroger au couvre-feu.

En tout état de cause, compte-tenu de la situation sanitaire actuelle, il est conseillé une fermeture respectant le couvre-feu dès lors que cela est possible.

3) Les cours de conduite dispensés par les auto-écoles
Dans le cadre de l’application des mesures restrictives prévues par l’arrêté préfectoral 26-2021-01-11-009 et compte-tenu de la situation sanitaire, les leçons de conduite dispensées par les auto-écoles doivent se conformer aux horaires du couvre-feu.

A la lecture du décret 2021-31 publié ce week-end, les cours de danse et de cirque peuvent être assimilés à des activités culturelles.
A ce titre, tout comme les conservatoires et écoles de musique, ces cours peuvent être maintenus, dans les conditions suivantes :
Ils peuvent déroger à l’horaire de couvre-feu à 18h dans deux cas de figure :
– s’ils dispensent des cours dans le cadre scolaire ou périscolaire,
– s’ils dispensent des cours dans le cadre d’un cursus diplômant.
Dans tous les autres cas, et notamment l’activité extra-scolaire, il n’est pas possible de déroger au couvre-feu.

Les vœux du maire au personnel communal

François Brocard a mis en avant le professionnalisme, la disponibilité et l’implication des agents auprès des habitants, qualités qui se sont particulièrement révélées ces derniers mois en période de pandémie.

Afin de respecter les mesures sanitaires, seul(e)s quelques élu(e)s ont assisté à ce moment convivial que la municipalité a tenu malgré tout à organiser pour maintenir des relations humaines et un temps d’échange au sein de la commune.

 

Aux arbres citoyens!

Une trentaine de contributions nous sont parvenues. Après en avoir fait la synthèse, nous avons constitué un dossier que nous avons envoyé à Biovallée. Notre projet est consultable sur https://biovallee.letsco.co/sous-les-arbres-rejoignons-nous/

Sur la proposition d’un habitant, nous l’avons nommé “Aux arbres, citoyens!”

Les dossiers sont en cours de traitement par Biovallée qui devrait nous donner une réponse rapide.

Les élus, la députée Célia de Lavergne, le sénateur et conseiller départemental du Diois Bernard Buis à l’écoute des restaurateurs et cafetiers

Les élus ont à nouveau réuni ce 8 janvier les restaurateurs et cafetiers saillansons pour faire un point d’actualité après une première rencontre en décembre dernier.

Il est nécessaire de rappeler que ces commerces sont fermés depuis la fin du mois d’octobre, soit depuis plus de deux mois maintenant, après avoir été déjà fermés lors du 1er confinement.

L’augmentation de la vitesse de circulation du virus, du nombre d’hospitalisations et les annonces du premier ministre la veille de cette rencontre viennent de balayer l’espoir d’une réouverture initialement envisagée le 20 janvier prochain.

Madame Célia de Lavergne, députée de la 3eme circonscription de la Drôme, et Monsieur Bernard Buis, conseiller départemental du canton du Diois et sénateur, ont souhaité, par leur présence, apporter leur soutien à ces commerçants durement frappés par la crise.

Après la traditionnelle présentation des vœux, Monsieur François Brocard, maire de Saillans, accompagné des élus en charge de l’économie, des finances et du tourisme a invité les participants à échanger le plus librement possible.

Madame la députée s’est exprimée longuement. « Je suis venue pour vous écouter et vous parler franchement. Je suis pleinement consciente de la gravité de votre situation. Vous êtes des entrepreneurs, vous êtes indépendants et avez l’habitude de faire face et d’assumer seuls vos décisions et difficultés lorsqu’elles se présentent à vous. La crise qui nous frappe est hors normes et vous empêche d’exercer votre métier, vous prive de votre raison d’être. Nous savons que les difficultés financières que vous rencontrez ne sont pas les seules que vous devez surmonter. Cette crise nous prive de nos habitudes au quotidien, bouleverse nos relations familiales et amicales. Les aspects sanitaires, économiques et sociaux de cette crise sont indissociables. C’est l’ensemble des liens sociaux qui sont mis à rude épreuve. Je dois vous dire aussi que vos activités sont particulièrement exposées car le port du masque est difficilement applicable dans vos établissements, cela augmente considérablement le risque de transmission du virus. C’est une réalité malgré tous les efforts qui ont été les vôtres pour répondre aux mesures de prévention qui vous ont été demandées.  Les indicateurs ne sont pas bons et une troisième vague est encore à craindre, il est difficile d’envisager un retour à la normale avant le mois d’avril, il est de notre responsabilité de le dire clairement ». L’avancement du couvre-feu à 18 heures à partir du 12 janvier dans notre département vient malheureusement confirmer ces craintes.

Ces propos sans filtre et chargés d’empathie ont ouverts des échanges nombreux et constructifs avec la dizaine de professionnels présents. Ils ont, tour à tour, exposé leur difficultés, craintes et attentes face à cette situation inédite. Si tous sont satisfaits des aides mises en place par le gouvernement, malgré quelques lourdeurs administratives et interprétations jugées parfois erronées lors de la mise en place des décrets d’application, ils restent fortement préoccupés pour leur avenir. « Nous nous sentons soutenus, les mesures en place et la bonne saison d’été nous ont permis de garder la tête hors de l’eau mais nous sommes inquiets pour la suite ».   Ils ont ainsi exprimé avec beaucoup de gravité et de réalisme leur inquiétude sur les conditions de sortie de la crise et de reprise de leur activité lorsque cela sera possible. « Nous avons besoin de visibilité, de savoir comment nous organiser, nous n’avons plus de repères, tout est à reconstruire – les aides ne doivent pas s’arrêter avec la disparition du virus, nous devrons reconstituer notre trésorerie, renforcer nos fonds propres. Il faudra du temps pour sécuriser à nouveau nos établissements, l’état doit aller plus loin en maintenant son accompagnement pendant toute l’année 2021 au moins. Nous avons besoin de l’annulation de certaines charges, d’une TVA à taux réduit pour relancer notre activité, il faudra encore nous soutenir si nous voulons sauver nos commerces, même si notre but n’est pas de vivre d’aides mais de notre travail.»

Monsieur Bernard Buis s’est quant à lui engagé à apporter des réponses rapides aux difficultés rencontrées, à faire remontrer les attentes exprimées et à apporter la lumière sur un décret rétroactif du 20 décembre qui rendrait le dispositif du fonds de solidarité plus restrictif selon l’un des restaurateurs.

Madame la députée a souhaité conclure cette rencontre sur une note d’optimisme et d’encouragements : « nous avons besoin de vous, il faut garder l’envie et votre motivation. La clientèle sera au rendez-vous le moment venu, c’est certain, la sortie du 1er confinement nous l’a montré. Il me tarde de revenir vous voir pour partager un café en terrasse avec vous ».

Rendez-vous est pris !